Comment créer tension et émotion dans un roman ou une nouvelle.
Dans LittératureÀ propos de ce cours
Tenir son récit, c’est pouvoir résumer son essence en une seule phrase. Maîtriser le thème de son histoire (exemple, la trahison), c’est connaître sa destination (nous devons nous unir pour vaincre), maintenant il va falloir y aller, l’écrire.
Mais par où commencer sa scène ?
Évitons de perdre du temps sur le futile et attardons-nous sur l’important. Laissons respirer les grands moments. Démarrons surtout notre première scène à la rupture de l’équilibre, du statu quo, au moment où cette nouvelle force entre dans le récit pour rendre évident ce qui ne peut plus rester caché. Cet appel de l’aventure, cet incident déclencheur, qui poussera le héros à casser ses habitudes, à rejeter son arsenal de béquilles mentales et de dépendance pour accepter — malgré ses réticences — les risques incontournables qui lui donneront enfin l’équilibre nécessaire à sa vie.
Nous devons, pour accentuer le caractère dramatique de l’événement (menace, défi lancé, projet contrarié, problème posé, survenance d’un mystère), maîtriser l’arsenal stylistique. Respecter la chronologie (montée en puissance, dévoilement progressif). Employer le point de vue du protagoniste (l’accident s’incarnant dans un personnage en danger [moral, psychologique ou physique] encourage la production d’un suspense, car il facilite l’identification d’un pathos par compassion, décuplé si la victime nous est sympathique). Montrer l’action dans sa description concrète et en mouvement (les gestes, le décor, utiliser les cinq sens). Choisir le style direct, user du passé simple, rendre un discours oralisé expressif en phase avec le registre des émotions. Étirer le temps (jouer avec, repousser l’inéluctable, dilater l’action).
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Il faut d’emblée intéresser le lecteur à votre œuvre de peur que, distrait par l’environnement des concurrents (pile de manuscrits dans une maison d’édition, pile de livres dans les librairies, choix pléthorique de lecture numérique à un clic), il ne vous abandonne.
Comment commencer son manuscrit
Évitons de perdre du temps sur le futile et attardons-nous sur l’important. Laissons respirer les grands moments. Démarrons surtout notre première scène à la rupture de l’équilibre, du statu quo, au moment où cette nouvelle force entre dans le récit pour rendre évident ce qui ne peut plus rester caché. Cet appel de l’aventure, cet incident déclencheur, qui poussera le héros à casser ses habitudes, à rejeter son arsenal de béquilles mentales et de dépendance pour accepter — malgré ses réticences — les risques incontournables qui lui donneront enfin l’équilibre nécessaire à sa vie.
Comment commencer son manuscrit
Pour bien fonctionner, un récit (roman, nouvelle) doit non seulement faire NAÎTRE DES ÉMOTIONS, mais aussi ÊTRE AUTHENTIQUE...
Comment gagner en émotion.
La description avec un cadre modalisateur.
Verbaliser des expériences traumatisantes arrivées à vous ou à l’un de vos proches ou bien fictives, avouer vos secrets, vos non-dits, vos peurs véritables ou imaginaires de l’avenir ; vos interrogations sur les résultats bénéfiques ou néfastes à court et moyen terme d’un dilemme présent ou futur, vous permettront d’aller mieux.
Sans être une panacée, pratiquer l’écriture expressive allège les maux par le poids des mots : réduction des hormones du stress (cortisol [inhibe le système immunitaire] ou adrénaline [qui augmente la tension artérielle et affecte le système digestif]), de l’anxiété, de l’état dépressif. Elle améliore le sommeil, le système immunitaire en général, avec par exemple rééquilibrage des lymphocytes T appelés souvent « cellules tueuses » ; ou encore aide les personnes souffrant d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT). Car, en réalité, les processus biologiques, émotionnels et comportementaux sont en interaction.
Mais pour cela, vous devez vous regarder dans le miroir de votre être sans complaisance et méditer sur les causes et les conséquences. N’oubliez pas que penser à une expérience résolue aura plus d’impact que d’envisager un horizon éloigné difficile à imaginer.
L'écriture expressive.
Le prix littéraire populaire
de la jeunesse et des moins jeunes
Ce prix francophone est celui de la Formation en création littéraire éditoriale R.C.L. conçue pour réinsérer par la culture créative via la création littéraire en redonnant un objectif personnel pour se reprendre en main. L’enseignement de la formation est adapté aux recommandations du rapport « La maîtrise du français au collégial : le temps d’agir » déposé auprès du ministre de l’Enseignement supérieur du Québec. Comme lui, son objectif est d’améliorer les compétences en français, la compréhension de la langue grâce à des situations d’écriture, pour cela elle utilise les techniques de la création littéraire et du récit court d’une manière pédagogique pour aider tous ceux en difficulté avec l’acte d’écrire.
En dehors de promouvoir la culture française (remettre Flaubert au centre de la page) et donc voir reculer son américanisation et son islamisation ou de faire de la jeunesse le citoyen éclairé de demain, le but de ce Prix est triple :
Soutenir les compétences et la Culture en amenant à Créer.
Apprendre grâce aux techniques de la création littéraire (style & scénario) et à des situations d’écriture et soutenir scolairement et professionnellement l’Instruction du français.
Soigner grâce à l’écriture expressive et soutenir une jeunesse souffrante d’un mal-être (50 % des adolescents français souffrent : anxiété, dépression... [Ipsos 2022]).
Les thèmes du Prix littéraire Populaire de la jeunesse et des moins jeunes sont généraux pour tenir compte de toute la diversité d’une jeunesse bigarrée et francophone :
— Dramatique (ex. : la vengeance ou la révolte),
— Philosophique (ex. : le transhumanisme ou la folie).
— Verte et sociétale (ex. : la catastrophe naturelle).
Les genres sont libres :
— Littérature blanche (aventure, témoignage, personnel, sentimental, etc.).
— Littérature de l’imaginaire (fantasy, science-fiction),
— Littérature noire (policier, suspense, énigme).
Le Prix littéraire populaire de la jeunesse et des moins jeunes
Si tu as moins de 25 ans et que tu as subi ou que tu subis un harcèlement (scolaire ou autre), c'est le moment de donner une voix à ton expérience. Exprime-toi sous forme d'une nouvelle (entre 500 et 6000 mots), d'un poème, d'un conte ou d'un article de presse. 📝Participe à l'appel à texte (avec pseudonyme) du prix littéraire populaire de la jeunesse et des moins jeunes de la maison d'édition Fantasy-edition.rcl. Partage ton vécu et lève la voix ! 🔈 Accompagne ton texte d'un témoignage sur les bienfaits que t'apporte la pratique de l'écriture. En quoi écrire fait du bien ?
Travailler à mettre en situation le drame, le rendre vivant, accroît la tension narrative et augmente son impact.
Nous devons, pour accentuer le caractère dramatique de l’événement (menace, défi lancé, projet contrarié, problème posé, survenance d’un mystère), maîtriser l’arsenal stylistique. Respecter la chronologie (montée en puissance, dévoilement progressif). Employer le point de vue du protagoniste (l’accident s’incarnant dans un personnage en danger [moral, psychologique ou physique] encourage la production d’un suspense, car il facilite l’identification d’un pathos par compassion, décuplé si la victime nous est sympathique). Montrer l’action dans sa description concrète et en mouvement (les gestes, le décor, utiliser les cinq sens). Choisir le style direct, user du passé simple, rendre un discours oralisé expressif en phase avec le registre des émotions. Étirer le temps (jouer avec, repousser l’inéluctable, dilater l’action).
Comment structurer globalement son histoire.
Le tableau S.A.N.G